La greffe capillaire est une chirurgie esthétique qui consiste à regarnir la partie dénudée du crâne. Pour ce faire, le praticien prélève des greffons sur la zone où il y a encore des cheveux, souvent sur la partie arrière de la tête. Les unités prélevées sont traitées pour être réimplantées sur la zone dégarnie.
À noter que cette intervention se réalise par diverses techniques, selon l’état du patient et la méthode que préconise le chirurgien. La greffe peut être par bandelette : dans ce cas, le praticien prélève une lanière de cuir chevelu. Il découpe les unités nécessaires de la bande et les réimplante sur la zone receveuse. Une technique moins invasive, la greffe par extraction folliculaire (FUE) consiste à prélever directement les micro-greffes.
Qui peuvent bénéficier d’une greffe de cheveux ?
La perte abondante de cheveux s’explique généralement par la calvitie, appelée aussi alopécie androgénétique. Ce phénomène entraîne un dégarnissement du front, du haut des crânes, jusqu’à un niveau où seule la couronne basse est épargnée. Il peut concerner les adultes de toutes les catégories d’âge. Par ailleurs, les hommes ne sont pas les seules victimes. De plus en plus de femmes souffrent de la perte de cheveux. Ainsi, les implants capillaires concernent tout individu des deux sexes désirant retrouver leurs chevelures d’antan. Mais encore faut-il que certains critères soient respectés pour éviter toute complication et assurer le succès de l’intervention.
Aptitude pour une greffe de cheveux : quels facteurs observer ?
Avant de convenir une opération quelconque, le médecin procède d’abord à un entretien approfondi avec le patient. Il prescrit également quelques examens médicaux et analyse les résultats.
· L’âge du patient
L’âge est un des critères de décision en matière de greffe capillaire. Certains individus souffrent de perte de cheveux dès l’adolescence. Mais à ce stade, la calvitie est encore en pleine évolution. Réaliser une telle opération à un jeune âge pourrait alors influer sur la durabilité du résultat. Raison pour laquelle la plupart des praticiens recommandent d’attendre 23 ans ! Pour ce qui est de la limite d’âge maximum, aucune donnée scientifique n’empêche les seniors de procéder à un implant capillaire. Seuls leurs états sanitaires comptent.
· L’état de santé physique du patient
Certaines pathologies ne sont pas compatibles avec ce type de chirurgie. Ainsi, les personnes souffrant de maladies transmissibles comme l’hépatite C et le VIH ne doivent pas subir la greffe de cheveux. Il en est de même pour les patients atteints de crises d’épilepsie ainsi que de troubles des systèmes immunitaires et cardiovasculaires. Si vous toussez, le médecin consultant vous demandera de retarder l’opération le temps que vous guérissez.
· L’état de santé psychique du patient
Comme la greffe de cheveux exige une certaine patience, les individus qui s’énervent ou se mettent rapidement en colère doivent d’abord apprendre à contrôler ces états. Leur éligibilité peut être réévaluée plus tard. En revanche, le trouble de Trichotillomanie constitue un obstacle à l’opération. Il s’agit d’un comportement compulsif qui pousse à s’arracher les cheveux et les poils de manière répétitive.
· La disponibilité du patient
Bien que la greffe de cheveux s’effectue en chirurgie ambulatoire, elle exige un certain délai de disponibilité. Avant l’opération, vous devez passer par des soins prescrits par le praticien. Mais la période postopératoire nécessite notamment un temps de repos et le respect de certaines précautions. Le délai nécessaire varie, néanmoins, du type de technique utilisée. Il faut généralement prévoir 4 jours de congé après la greffe.
Choisir une clinique fiable
Pour réussir votre greffe capillaire, le choix du centre constitue une étape considérable. Outre la qualité des équipements et des infrastructures, le médecin intervenant doit disposer des qualifications nécessaires pour l’intervention.